LES MERISTEMES . . .

Les méristèmes sont les cellules par lesquelles un arbre ressent son environnement . Mais nous ne savons pas quelles sont les réelles possibilités de ces cellules très spéciales. Elles sont faites pour jauger son environnement et définir quelle situation d'implantation il a. C'est à la fois une forme d'oeil et une pensée réactive sur les conditions de vie . Ils sont présents au bout des racines dans le sol , mais également au bout de chaque branche dans la partie aérienne. Ainsi, il est capable de définir l'endroit qu'il occupe et de modifier une situation obtenue sur sa vie courante .

Dans le sol, il analyse les composés chimique de la terre et il accepte ou non son emplacement défini souvent par l'homme. Mais, il se peut que son implantation soit naturelle , alors, c'est lui qui choisira où sa présence est préférable . Par les circonstances fortuites à nos yeux , il se fixera en un lieu qui l'accueillera avec grande capacité d'acclimatation. Il jaugera avec ses racines les capacités d'accueil du sol. Sa racine pivotante , s'il en a une , pénétrera verticalement les couches de terre en un grand maximum selon la nature du sol. Avec ses racines traçantes , il va conquérir des espaces libres en la terre conforme au développement de sa branchai son. Il faut savoir que les grosses branches donnent un système racinaire égal. Ceci nous montre qu'entre l'enracinement et la parie aérienne il y a communication . Aussi, de ce fait il est une forme d'intelligence statique et il assure une communication certainement fertile entre le Ciel et la Terre .

Peu de gens croit pareilles possibilités et pense que la réalité est une stagnation imposée par le monde naturel ambiant. Ceci est faux et partout où nous mettons les pieds , la vie installée façonne et exulte .

Voila pour a partie intéressante des sols mais il nous reste à définir le fonctionnement aérien ou des branches de notre arbre. Au bout de chaque bourgeon s'établit un méristème . Il doit ressentir beaucoup de choses , de la promiscuité avec ses congénères , des éléments atmosphériques et tous les aléas de la vie . Il pousse vers le ciel et permet au bourgeon terminal une croissance dans la verticalité . IL est très important pour définir la hauteur du sujet . Il est sensible aux changements brusques de températures, mais surtout aux sensibilités des zones d'air changeant et vif. Nous savons qu'en les différents étages il y a des différences de températures et nous avons remarqué qu'en cas de lieux bien abrités , les arbres poussaient plus fortement. Plus nous descendons l'état de circulation de l'air, plus nous occasionnons à avoir des petits arbres . Il en est ainsi de l'état naturel et nous ne connaissons pas encore tous les paramètres utiles aux boisements sans contrainte. Sans obstacle avec l'air vif ambiant et des vents altitudes et avec protection des méristèmes un arbre peut atteindre plus de cent mètres en hauteur.

C'est notre configuration de nos paysages qui est en cause et depuis le début des temps , nous « rapetissons » notre environnement . A ce sujet , les haies bocages forment des micro-climats et leur suppression entraîne un rabaissement des ambiances d'air vif limitant.

Vous le voyez, la question n'est pas simple et il faudrait penser à relever le plafond de notre air très vivifiant. C'est une histoire d'atmosphère et de son entretien constant.

L'humain est trop préoccupé par ses seuls affaires pour penser efficacement aux arbres et tous les végétaux. Pour lui, la Nature établit ses équilibres seule et il n'y voit aucune influence . Nous avons de sérieux progrès à faire en ce sens pour comprendre la biologie terrestre et ses subtilités.

Y a-t-il des méristèmes dans l'aubier des écorce ? Il semble que oui car des essences ont une enveloppe frêle et bien vivante sur les pourtours des troncs.

Parfois, nous y voyons naître des bourgeons dits adventifs et dormants à certaines périodes . Il suffit de modifier sensiblement l'environnement d'un tronc pour voir poindre des bourgeons , ce qui nous fait dire que le végétal veille .

Par ce texte , je vous ai fait pénétrer la vie intimes de l’arbre , mais il nous reste encore beaucoup à découvrir .