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Par ces quelques mots,je veux parler de notre relationnel avec notre Mère la Terre. Pour arriver à une véritable harmonie,il faut que nous ayons soins des différents mécanismes de la biologie terrestre et du fonctionnement intime de la biosphère.

Nos analyses peu poussées et artificielles ont conclus que la Nature était pour nous secondaire. En construisant nos cités,nous nous éloignons lentement du support terrestre.Cette vision est la source d'une incompréhension avec la marche planétaire. Nous avons donc traité les mers,les océans , les rivières comme des lieux où la ressource était inépuisable. Il serait temps de nous rappeler que l'on ne peut prélever plus que le milieu nous donne. Ceci sous-entend que nous ayons en tête et pour les différentes espèces présentes ,le souci de conserver un fond de renouvellement. En la pêche artisanale,cela était possible,mais maintenant avec les bateaux usines ,rien ne se définit en le respect même. D'immenses filets dérivants capturent toutes les espèces et même les dauphins et autres cétacés.

Les chaluts désormais peuvent avoir un impact jusqu'à huit cent mètres de profondeur. Tout cela devient catastrophique et contrarie la présence d'une biodiversité vive et amplifiée. Les formes plantoniques sont également détruites alors qu'elles servent de nourriture dans toutes les niches écologiques marines abritant des espèces différentes . Il faut revoir nos façons d'exploiter mers et océans et réduire notre impact continu.

Désormais, les rivières sont parfois sans vie car l'eau qui les compose lessive les terres où sont répandus des pesticides et matières agro-pharmaceutiques. Tout ceci réduit singulièrement le potentiel renouvellement des espèces .De très forts déséquilibres entre la présence des espèces restantes se font sentir.La biologie ambiante de l'eau en étant  atteinte en son infiniment petit se ruine de corrections pour maintenir ses capacités d'accueil de la vie. Aussi, les poissons qui y survivent sont de véritables prédateurs faisant table rase des autres espèces liées à la nourriture planctonique des eaux douces ou assimilées.

Nous n'avons pas lieu d'être fiers car nous maltraitons nos milieux de vie. Nos actions inconsidérées font que nous devons,sans cesse,connaître l'état des populations halieutiques. Comme ne nous en donnons pas la peine de ces vérifications,nous naviguons en des zones approximatives.

Les cycles de l'eau en leur finesse atmosphérique nettoient notre biosphère des restes d'hydrocarbure non brulés par nos moteurs dits à explosion.Ces particules fines tels les brouillards transportent ces déchets vers les lits des rivières,des lacs, des étangs,etc. . .

Nous ne faisons plus rien pour sauvegarder une pureté de notre milieu. Ce dernier nous accueille généreusement à notre venue sur Terre et nous fournit gracieusement l'eau de constitution de nos corps avec 60% de son volume. L'eau étant synonyme de vie,nous n'avons plus de temps à perdre pour changer nos habitudes et nos attitudes envers notre Terre-Mère et faire en sorte que nous lui apportions respect et reconnaissance.

Les différents écosystèmes terrestres sont sans cesse fragilisés. Ceux qui comprennent les végétaux supérieurs sont maltraités par des exploitations ne visant que le rapport du fond. Progressivement,nous détruisons le milieu naturel pour notre propre installation et profit. Il est vrai que l'homme ne conçoit sa propre dynamique qu'à l'encontre de son milieu. N'ayant pas trouvé l'harmonie,nous nous enfonçons en un impossible monde. Les conséquences seront désastreuses et des signes d'autodestruction apparaissent déjà. A chacun d'avoir conscience de l'équilibre de son milieu de vie et faire en sorte de ne pas l'agresser.

Rappelons-nous qu'exister se fait toujours avec l'aide du milieu en apportant les éléments qui forment nos corps. C'est donc avec grande prudence que nous devons analyser ces éléments car avec 7 milliards d'âmes notre impact n'est pas nul. Chacun trace son cercle d'impact et nous ne pourrons être en équilibre que si nous gardons à la Nature ses procédures organisationnelles situées en l'infiniment petit et infiniment grand.

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