ALLONS-NOUS VERS UNE GUERRE DE L'EAU . . .

Nous venons de le voir en l'actualité , des manifestants se sont dressés pour dire non à un captage d'eau en les Deux-Sèvres . L'usage de cette eau est pour l'agriculture afin de procéder à un arrosage des cultures implantées. Cette utilisation a fait l'objet d'une autorisation préfectorale et les responsables administratifs officiels ont accepté pareille utilisation.

Il faut comprendre que cette eau ne provient pas de l'écoulement des eaux pluviales mais d'un captage des eaux souterraines ou nappe phréatique . IL faut se dire que ces nappes sont présentes à 40,90 et 150 mètres de profondeur en les sols . Elles s'alimentent sur le long terme par l'infiltration et elles mettent plusieurs années à se constituer . Elles sont des réserves utiles en cas de pénurie de l'eau de surface . Leur relation avec le climat et le déclenchement des eaux de pluies atmosphériques est important, voire indispensable .

C'est donc une erreur de puiser de telles réserves plus qu'utiles aux équilibres terrestres. Nous pouvons éventuellement prélever de l'eau de surface , mais passés les 40 mètres , il faut s'abstenir de pompage.

D'autant plus que cette utilisation n'est pas pour un usage public , mais privé . Cela sert l'intérêt de producteurs agricoles au cas où l'année en cours serait sèche. Mais dorénavant, les agriculteurs ne se privent pas pour arroser de jour comme de nuit et par temps desséchant.

A partir d'une certaine profondeur dans les sols , il faut une autorisation administrative de prélèvement, conscients que c'est une richesse commune . Nul ne peut s'en servir sans être dans la mouvance publique. Il appartient aux gestionnaires de ce bien d'être prudent quant aux autorisations délivrées. C'est un bien citoyen relevant de la propriété commune auquel sont attachées des réserves.

Je trouve cette acceptation d'utilisation dans une légèreté administrative car les gestionnaires en place sont soumis à l'adhérence d'une écologie vraie , éfficace et de grande compétence. Tout cela relève des autorités préfectorales gestionnaires de l'agriculture , de l'autorité gestionnaire des prélèvements profonds et leur appartenance . De plus, c'est un bien qui doit être géré près de la conscience citoyenne. Il faut relever qu'actuellement l'état des lieux climatique et des précipitations pluviales se trouve perturbé .

Les manifestations humaines sont une prise de conscience d'une analyse nécessaire à cette situation. Si un jour, on entre dans un manque d'eau patent , nous devons à l'excès dés-saler l'eau de mer et nous en servir pour notre approvisionnement . Ce serait une véritable catastrophe que les responsables locaux et nationaux doivent à tous prix éviter.

Par contre, d'une simple manifestation cela s'est transformé en une lutte entre force de l'ordre et manifestants . Plus d'un millier de gendarmes était présent.

On ne peut pas dire que notre démocratie encourage les débats et l'intérêt citoyen à s'exprimer. Ceci est grave et laisse augurer des débats d'une guerre de l'eau au sein des pays , voire de l'Europe et dans le monde .

Les dirigeants de nos pays , où qu'ils se trouvent et s'appuient sur leur autorité et même en cas de porte à faux s’arque boutent sur leurs positions .

De ce fait, nous pouvons craindre pour l'avenir car apparaît dans les systèmes de gestion publique un manque de conscience des situations . Nous allons à contre sens de sages résolutions et de la non prise en compte des avis majoritaires et citoyens.

C'est une affaire sur laquelle je reviendrai car elle a une grande importance pour un état démocratique et la vie de ses citoyens en leur avenir.

Par contre , cette eau se transformera et de réserve elle s'évaporera après utilisation. Donc, le stock sera le même en le localisant dans des autres formes, nuages ou brumisation . On peut le voir et le comprendre ainsi.