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Nous avons déjà vu comment nos formes modernes d'aménagements hydrauliques pouvaient entrer en ligne de compte pour favoriser les inondations. On peut lutter contre le feu mais contre la montée des eaux cela est presque impossible. Les niveaux s'établissent automatiquement et se répercutent en les habitations ,rendant vaines tout effort de lutte. Lentement, mais sûrement ,l'eau s’infiltre en les moindres interstices. Tout cela crée des inquiétudes et ne fait qu'accentuer l'effet de dégradation ambiant. Que pouvons-nous faire pour nous garantir contre cet état mettant à mal nos propres affaires ? Nous pouvons monter nos meubles et matériels électriques sur des parpaings ou bien en les surélevant. Techniquement, il aurait fallu , où il y a un risque , bâtir sur pilotis.Nos ancêtres savaient construire ainsi mettant le mobilier hors d'inondations. Nous devons veiller à ce que les caniveaux ,les ponceaux et leur busage soient en un parfait état de marche. Pour envahir les lieux, l'eau passe par dessus les obstacles ; mais pour se retirer elle peut stagner sous forme de mare. Nous avons donc plusieurs façons de nous dégager de cette invasion d'eau , amis aussi de boue et limons entraînés. En fait, c'est toute la bonne terre propice aux plantes qui part et va alimenter le fond des fleuves ou des rivières. Les inondations sont une véritable catastrophe sur maints sujets et font de nous des vies fragiles. Pouvons-nous nous guérir de ces effets néfastes ? Oui, je pense qu'avec des aménagement judicieux,nous pourrions faire en sorte pour que des corrections y soient apportées. Nous devrons en un premier temps revoir notre réseau hydraulique et améliorer son écoulement ,non pas l'activer mais le réguler. Dans un second temps revoir les constructions trop sensibles et définir un code plus sévère pour les constructions sur les sites à risques. Ceux qui ont tout perdu devrons être indemnisés et ils ne doivent pas être laissés de côté. Construire en bordures des rivières obligatoirement sur pilotis est une sage réponse. Mais ce genre de construction est très spéciale , nos ancêtres le pratiquaient et ainsi évitaient les effets des crues. IL s'agit également de revoir le débit en amont par le volume d'eau apporté par les collecteurs. Des zones aménagées en marais doivent prendre effet et servir de zones tampons.Il faut savoir que toutes ces zones ont autrefois existé naturellement. C'est parce que nous nous éloignons et considérons la nature comme un second état.

Les eaux proviennent des pluies et finissent par ruisseler en allant vers le point bas. La seconde provenance se trouve en la fonte des neiges qui comme cette année ont fondu sous l'effet d'un redoux précoce en montagne. Pourtant, rien ne dit qu'en l'état nous ne connaissions pas un manque hydrique ! C'est la quantité d'eau infiltrée en les sols qui compte. Le tassement des terres agricoles est un grave problème et ce sont les matériels modernes qui en sont la cause.Un tracteur pèse plusieurs tonnes et à chaque passage tasse la terre la rendant moins perméable. Puis, il faut savoir que la terre est vivante et composée de nombreux micros organismes vivants.

Un autre phénomène ,c'est le flux des marées qui remonte les rivières et fait qu'en sorte ils contrarient l'évacuation.Cela dépend des forts coefficients qui peuvent avoir une influence à l'embouchure des fleuves. Si nous avions une plus grande hauteur du niveau des mers ou océans suite aux changements de réalités météorologiques ,nous connaîtrions un handicap d'évacuation. La valeur d'un mètre ou deux apporterait une modification importante sur le dessin des zones côtières. Nous n'en sommes pas encore là, même si la science nous prédit une vingtaine de mètres d'ici la fin du siècle. En attendant, nous devrons faire avec ce que nous avons. Nous voyons donc que les évacuations sont prises en tenaille entre les différents paramètres validés. Le ciel nous arrosant copieusement ,nous nous devons de nous habituer à ses excès. En principe, les terres ont vocation à la retenue et les ruissellements doivent être simplifiés à l'excès. Les nappes phréatiques doivent se reconstituer. Mais , ce n'est pas toujours évident vu l'état décrit ci-dessus , lequel favorise le ruissellement et ne crée pas ou ne rétablit pas de réserves. Nous traversons une mauvaise passe,mais il faut savoir que pour les équilibres ,nous avons besoin d'eau en assez grande quantité. Les lits des rivières n'ont pas été toujours de cette configuration et la surface occupée étaient celle des inondations. Ceci nous montre la fragilité de tout cet ensemble hydraulique. Nous avons empiété , mais dès qu'il y a accélération du phénomène pluvieux nous connaissons tous ces inconvénients.Les échanges entre la stratosphère et la Terre sont assez réguliers en leur volume ce qui nous garantit que les volumes soient équilibrés. Ce sont les fortes évaporations des mers , sous l’effet des dépressions qui managent l'ensemble et qui régulent les niveaux que nous recevons. Mais il faut prendre en compte que la totalités des mers et océans représentent les 2/3 de la surface territoriale planétaire.

Tag(s) : #Environnement planétaire
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