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Si nous allions faire un tour en forêt et analyser comment les hommes regardent les arbres . Dans nos sociétés et civilisations , nos regards sur l'arbre et la forêt sont très spéciaux. L'humain veut absolument maîtriser la vie, la végétale comprise. En de nombreux lieux et notamment en agriculture moderne , l'arbre est devenu gênant et on le fait disparaître. Aussi, nous avons créé des déserts végétalisés. Le machinisme, la mécanisation en agriculture ont repoussé les limites d'installation des végétaux. L'homme ne rêve que de grandes étendues où lui et ses machines peuvent s'ébattre.

Rien à faire , des remembrements ont eu lieu et ils ont relégué l'arbre en des zones les plus arides . De ce fait, nous avons sélectionné les essences allant vers des sols les plus médiocres et par conséquences nous avons réduit la biodiversité et son panel très varié. Pour se donner bonne conscience , nous avons établi quelques haies , mais c'est surtout pour faire des niches écologiques afin de donner aux animaux sauvages et oiseaux un refuge. Cette installation est nettement mesurée et n'atteint que très peu la grande biodiversité. Par ailleurs , les végétaux restants ont été relégués sur les sols ingrats comme le sommet des collines plus arides . Notre mécanisation a fait beaucoup de dégâts et les tronçonneuses ont achevé de réduire la masse végétale.

Quand l'on regarde , en certains lieux, la campagne , on s'aperçoit que les seuls grands végétaux sont dans les agglomérations pour l'ornement . Nous ne laissons guère de temps aux végétaux pour se développer et au bout d'une vingtaine, voir une trentaine d'années maximum nous les rasons. Alors que ces végétaux peuvent vivre plusieurs siècles .

Maintenant , nous allons regarder les forêts constituées. Là , nous y préservons une certaine biodiversité car ces endroits sont des écosystèmes supérieurs . Par contre , les façons de les concevoir et entretenir sont à notre dimension . Je veux dire que nous y avons établi des règles culturales et nous avons tendance à aller vers les mono-essences . Dans les forêts cultivées , nous assurons la dynamique sylvestre par le dosage d'éclaircies faîtes à l'intérieur des peuplements . Le tout est de dégager tous les dix ans un espace vital pour les belles tiges d'avenir et y apporter une lumière bénéfique . Cette opération effectuée , les végétaux réagissent et accumulent du bois troncs et branches. Au sol, une nourriture se libère par les arbres retirés .

C'est donc une véritable culture et la sylviculture s'adapte aux forêts nous accompagnant en nos sociétés. C'est une véritable soumission de l'état sylvestre et notamment la dynamique des forêts primaires.

Ici, la forêt s'organise sur le long terme et se passe de notre compréhension trop resserrée et assidue . Les forêts vierges sont pourtant des écosystèmes très supérieurs et nous devrions être soucieux de les protéger de nos actions destructrices . A ce regard , nous avons l'Amazonie où les défrichages pour faire des sols agricoles ou d'élevage se poursuit. Cela et la prospection des grandes sociétés industrielles ruinent les efforts de la nature , la blesse et éliminent les peuples qui y étaient bien inclus . Nous le voyons, partout l'humain ruine l'état de son berceau et se construit un univers privé des beautés et fonctionnement végétal ainsi que la destruction des habitats pour la faune elle-même.

Il faut savoir que les écosystèmes supérieurs ont un fort impact sur les climats . Les climats régionaux , mais aussi mondiaux. Nous devons être attentifs avec le maintien en bonne santé physique de tous les boisements .

Notre couverture végétale supérieure doit se situer aux environs de 55 % des territoires. IL en va de l'application fonctionnelle de la biologie équilibrée terrestre. La sagesse incontournable n'y est pas installée.

Nous le voyons , nous voulons adapter l'arbre à nos besoins et de ce fait nous transformons ses états de vie et sélectionnons les essences souhaitées, remettant en cause les valeurs des écosystèmes . Au regard de cela , nous voyons que des zones entières ont été enrésinées car plus rapides à la croissance , donc aux rapport que les feuillus . Les chênaies sous nos latitudes ont régressé et nous n'avons plus le temps de produire un chêne de deux ou trois siècles.

Nous adaptons l'état végétal à nos mode de vie en ces temps d'accélération maximum. Bientôt , si ce n'est déjà fait , nous n'aurons plus de zones où la nature pourra imposer sa dynamique sans que l'homme y intervienne. Nous concevons tout à l'image de notre temps , dans éphémérité . Je crois qu'il faut être critique pour développer le raisonnable et ses actions bienfaisantes.

Tag(s) : #Environnement planétaire, #La conscience, #Sociétés et civilisations, #organisation planétaire
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