DEFAILLANCE PHILOSOPHIQUE ,POLITIQUE ET HUMAINE

Devant l'état actuel des choses politiques , nous avançons en la défaillance . Celle-ci a plusieurs causes et celui qui propulse cet ensemble , c'est le Président de la République . En effet, il met en place , volontairement, une politique anti-sociale. C'est un homme qui admet qu'il peut brimer son peuple et il se situe bien au dessus de la mêlée. De toute apparence , il ne veut pas changer de comportement et il impulse avec son gouvernement des idées contre la société organisée et équilibrée. Il ne veut pas suspendre sa réforme des retraites , mais prend la stratégie de la repousser vers la fin de l'année . Le problème n'en sera aucunement changé et l'application sera effective . IL n'a donc pas satisfait les vœux et souhaits du peuple afin d'arrêter cette procédure .

Avec de telles idées philosophiques réduites et éloignées des valeurs humaines , le présent Président nous emmène vers une société invivable pour de nombreuses classes sociales.

Comment un homme , à ce niveau, peut-il articuler sa politique loin des philosophies recevables et équilibrées et hors des valeurs humaines . Il y a donc un océan entre les idées de la gouvernance et son peuple assemblé. Ce dernier invective ,manifeste, se débat et avance ses avis sur cette réforme , mais peine perdue , il n'est pas écouté .

C'est une situation qui ne pourra perdurer et les Conseils Institutionnels devront statuer sur le bien fondé d'une telle politique. Ceux-ci devront statuer en considérant l'état démocratique et ses valeurs attribuées vers le peuple ,dans sa grande protection . Car ce peuple est souverain et ne doit pas être repoussé.

Le comportement de cet homme contre l'avis de son peuple démontre une grande volonté éclipser la mise en place d'une démocratie respectée et appliquée. Il est , à n'en pas douter, un adepte des pouvoirs totalitaires . Cette philosophie et sa valeur nous replace en un contexte hors des libertés admises des peuples . Ainsi, il oriente sa politique vers des actions dictatoriales et ne semble pas vouloir y déroger.

L'heure est grave car tous les opposants vont être soumis à la rectification de leurs idées , fussent-elle correctes .

Depuis la révolution , nous ne pensions pas que nous pouvions en arriver à une telle atteinte de l'état démocratique . Ce qui renforce cet état pensé et d'application politique , c'est le jeu qu'il fait jouer aux forces de l'ordre qu'il instrumente contre son peuple en manifestation , même en la paisibilité .

Où à t-on-pu recruter un niveau intellectuel semblable car en se présentant à sa fonction dite supérieure , il se devait de fortifier son peuple par l'idée du bien dispensé et du mal démolissant les structures établies précédemment.

A part les conseils institutionnels , nul ne peut faire céder un entêté sur des bases d'actions politiques négatives et agressives envers le peuple .

Les votes effectués précédemment auraient du nous éloigner de ces risques , mais ceux qui s'abstiennent ont détruit le sens donné à ce service civique. Avec moins de 50% de votant , les votes semblent inconséquents et c'est au Conseil d’État de rectifier ce tir. Personne n'a eu le courage de modifier les textes constitutionnels pour annuler les consultations défaillantes. Et vogue la galère .