LA PAUVRETE

Structurellement parlant,nous ne faisons rien pour résorber la pauvreté en notre pays. Nous la créons même en activant la dynamique des sociétés. Le monde de l'argent est désemparé et nous subissons toutes ses contradictions. Les organismes officiels vivent au dessus de leur moyen et c'est ce qui survivra en ce foirail débridé de la finance. Tout l'ensemble est communicant et s'empare de la vie citoyenne afin d'établir ce qui est correct. Aussi, ceux qui ont de petits moyens financiers n'arrivent plus à suivre la marche sociale. Même les collectivités territoriales ont adopté des modes de vie supérieurs à la richesse produite. Ainsi, nous avons crée des communautés d'agglomérations pour soustraire aux plus petites structures l'argent des fonctionnements. Nous nous retrouvons avec des plus gros blocs constitués et ceux-ci voient en le citoyen celui qui alimente financièrement la machine. On n'hésite même plus à dire que les citoyens sont endettés de tant. On peut vivre au dessus de ses moyens et se rejeter vers le citoyen pour éponger la dette. Le monde des impôts est redoutable et personne ne peut transiger avec les montants dus. Tout cet ensemble fait que les gens aux limites de l'aise financière basculent en la zone entraînant une pauvreté caractérisée. Nous appelons ce phénomène la paupérisation. On peut lutter contre à condition d'en avoir une réelle volonté. Ceux qui sont en cette situation sont ceux qui n'ont pas eu de chance d'amasser argent. Que personne ne s'y trompe,nous sommes tous placés en la précarité. Le monde nous échappe et l'on peut finir hors du structuré social. C'est aux hommes ou femmes élus et responsables qui doivent obligatoirement prendre en compte ce mouvement dégradant.

Ceux qui n'ont plus d'argent et accumulent les dettes doivent être aidés afin qu'ils restent accrochés à leur société. Fuir la pauvreté n'est pas une solution.C'est pourtant ce que notre société fait. Le mouvement qui emporte les plus pauvres est national,mais également Européen et mondial. Nous entendons dire des peuples : «  Nous sommes les meilleurs du monde ! » Mais ils ne regardent aucunement la misère qui est issue de leur dynamique sociale.

Que personne ne s'y trompe,c'est un phénomène qui détruit les personnes et les rend vulnérables en leur société. Il n'y a pas d'autres formes à nos sociétés et elles doivent être prévoyantes en tendant la main à ceux qui sont décrochés du peloton.

Combien de temps va-t-on encore errer sans que nous ayons à cœur de réinsérer nos pauvres. Il en va de notre regard avec le cœur et ses bontés,mais le citoyen isolé ne peut rien contre un tel mouvement. C'est à la marche officielle locale,régionale et nationale de se préoccuper de ce phénomène qui prend la dignité des êtres et les avilirent.