SOCIETE ET SES AUTOMATISMES,

Nous sommes aujourd'hui devant une société qui s'automatise et se conduit comme un grand mouvement de foule. Rien ne se détermine vraiment par le simple ressenti et c'est toujours par le global que nous réagissons. Nous le voyons avec les décisions officielles s'appliquent à notre ensemble et ciblent le plus grand nombre. C'est donc par mouvement de foule que les hommes politiques agissent sur leur peuple. Ceci n'est pas forcément juste et chacun doit adhérer au sens commun pris. Personne ne peut se dégager de ces ambiances crées et appliquées. Nous avons remplacé la conscience individuelle par celle collective qui est bien moins juste. Nous sommes priés de suivre les pensées dites collectives à juste titre et ne plus avoir d'idées individuelles. A partir de là,nous pouvons craindre pour ce que nous nommons la démocratie. En effet, l'application du tout collectif projette sur l'ensemble une négation d'une pensée ou méditation individuelle. C'est un effet extrêmement dangereux qui met une partie du peuple hors de sa libre détermination. A partir de cette libre détermination , il est possible d'apporter d'autres arguments et faire en sorte que la démocratie se fortifie. Nous manquons cruellement de lieux de débats où le peuple pourrait s'exprimer et faire entendre sa voix. Tant que nous n'aurons pas mis en place de telles structures , nous courons un grave danger avec un despotisme ambiant mais parfois inconscient. Du débat poussé naît la lumière qui favorise et fait fructifier les décisions prises.

Nous devons comprendre que les contradicteurs doivent également trouver paroles. Nous nous manageons ces contradictions par des rapports de force dus au nombre. C'est un comportement extrêmement dangereux entraînant parfois ,voire même,très souvent des désordres. Tout doit se traiter par un débat préalable et l'officialité doit se comporter sans dominance sur l'ensemble. Elle doit être prête à écouter son peuple et respecter son avis même s'il est minoritaire.

Aujourd'hui, nous voyons des décisions prises unilatéralement par l'officialité et obligeant le peuple à s'y soumettre même à l'encontre de son propre avis. Ainsi, s'appliquent des décisions non souhaitées par une majorité du peuple. C'est vrai que l'on considère le peuple comme une personne mineure et non majeure ce qui est une grave inversion.

Dans notre système républicain ,nous considérons qu'une fous élus les femmes et hommes en charge des institutions n'ont pas de compte à rendre au peuple. Erreur, car ils doivent s'informer de la position de ce dernier et en tenir compte pour leurs délibérations. Faute de satisfaire cette position ,nous allons droit vers un despotisme ambiant et non contrôlé.Nous ne sommes pas très loin d'un totalitarisme ambiant , si ce n'est déjà le cas. Les grandes décisions n'appartenant plus au peuple. De ce fait beaucoup de personnes se détournent de leur devoir de voter et s'abstiennent d'émettre un positionnement ,ce qui est préjudiciable à la démocratie. Les gouvernements considèrent les mouvements de foule comme répréhensibles et font donner de la matraque ou bien repoussent les manifestants par les forces policières.Ceci est anti-démocratique et ne peut-être une base comportementale d'élu en république démocratique. Nous devons désamorcer ces mauvais comportements et faire en sorte qu'un débat préalable ait lieu en les bases de la démocratie , c'est à dire près et par le peuple réuni. En appliquant la manière forte ,les dirigeants sous estiment les capacités du peuple et maltraitent toutes idées démocratiques. Loin de se sentir serviteurs, les dirigeants s'établissent sur un trône leur permettant d'imposer au peuple soumis leurs propres décisions sans délibération préalable. La devise est peuple soumets toi ou je fais donner du bâton. Nous s ommes loin de la considération apportant respect et écoute. C'est vrai également qu'en la matière , certains savent et d'autre non .Avec cette connaissance dominatrice tout finit par rentrer en insolence.