LE DROIT A LA CONSCIENCE

Nous vivons de drôles de temps où agir en toute conscience devient une phase de pensée interdite .Je dis cela car les députés et les sénateurs légifèrent sur le droit à la conscience des médecins. Ceci touche l'action concernant l'avortement. Il est sûr qu'un docteur a droit de garder ses réserves quant à tuer un petit être en gestation. C'est une chose affreuse que de supprimer la vie et chaque individu a droit aux clauses de retrait que lui ordonne sa conscience . Pour le gouvernement et les décideurs ,il n'en est pas question car personne ne doit avoir des remords de conscience, même pour les cas les plus graves. Drôle de société qui veut juguler la réflexion intérieures des humains et c'est la première fois que nous voyons officiellement une telle position étatique. Nous devrions être satisfait de posséder une conscience car c'est grâce à elle que nous pouvons trouver la réflexion pensée.D'ailleurs, on ne peut pas abolir ce droit et il échappe en grande partie à ses détracteurs. Il suffit de désobéir pour annuler cette clause de convenance et faire en sorte que nous soyons en phase avec notre conscience . Il fut un temps, à l'armée ,ceux qui voulaient être exemptés de leur temps de service étaient appelés des objecteurs de conscience. Oui, mais c'était au temps où l'on respectait la position pensée de l'autre. Il fut une période et notamment en temps de guerre ,les objecteurs étaient fusillés comme les déserteurs. Les états même républicain donnent parfois en une phase dite dictatoriale et n'admettent pas la contradiction pensée. C'est très grave car un humain sans conscience est comme un robot , voire un animal. Mais nous ne sommes pas sûr que les animaux n'aient pas de conscience . C'est donc rabaisser l'homme au rang subalterne en sa pensée fine entraînant des actions.Les sociétés archaïques sont toujours tentées de réduire les positions pensées des hommes et des femmes concernés.

Le droit à la conscience est un droit inaliénable et ceci depuis le début des temps. Ce sont donc les soubresauts d'un avant goût d'une dictature ,laquelle dépose ses germes en la tête des dits bien pensants. En l’occurrence ,pour ce cas en l'espèce ,il s'agit de décider de la vie ou de la mort d'un petit être que nous appelons fœtus . Cela demande grande prudence car la vie s'éveille très tôt et le futur bébé prend déjà en éveil sa conscience . Il est déjà conscient de son environnement et connaît les pensées de ceux qui l'entourent. Le tuer est un assassinat programmé et délibéré. Ce sont souvent les jeunes filles qui sont en cette complexité de vie car elles n'ont pas eu de retrait quand au jeu sexuel. La vie est telle que le jeu entre une jeune fille et un jeune garçon ressemble à un affrontement intérieur. Si la jeune fille cède aux avances d'un garçon , elle ne sait sur quel chemin elle s'engage. Le résultat est souvent une procréation non désirée et c'est là qu'intervient éventuellement la clause de conscience du médecin. Un médecin se doit de protéger la vie et ne pas faire de celle-ci une chose sans importance . On ne peut donc agir sans avoir une clause de retrait et chacun a droit à sa conscience . La jeune fille ou la maman potentiel doit également agir avec sa conscience car c'est elle la demandeuse.

Il nous faut réfléchir profondément si nous abandonnons le rôle de la conscience car celle-ci est imbriquée avec l'Esprit et ce dernier est plus fort que tout.